L’Observatoire Local des Loyers collecte des données portant sur les loyers du parc privé (à l’exception des logements des SEM, des HLM et des logements en maîtrise d’ouvrage d’insertion) auprès :
• des bailleurs institutionnels, administrateurs de biens ou de tout autre fournisseur de données ;
• de particuliers, bailleurs ou locataires, pour les logements dont la gestion locative est directement assurée par le propriétaire.
Les données recueillies par l’observatoire doivent être représentatives de tous les segments de parc en termes de caractéristiques du logement (type de logement, nombre de pièces, localisation, mode de gestion, ancienneté du locataire, etc.). Les règles sont identiques pour tous les observatoires du réseau. Après recueil et premier contrôle de l’intégrité et de la cohérence de ces données, l’observatoire les transmet au centre national de traitement, dont la gestion est assurée, en 2020, par l’Agence Nationale pour l’Information sur le logement (ANIL). Cette organisation garantit la sécurité, la confidentialité et la qualité du traitement des informations, selon les règles validées par le comité scientifique.Les données sont redressées et enrichies en vue de leur exploitation et de leur diffusion locale. L’identité de la méthode mise en oeuvre garantit la comparabilité de leurs résultats entre les sites locaux. Seuls les résultats établis à partir d’au moins 50 observations sont publiés.
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En 2019, le loyer de marché médian (correspondant aux logements loués dans l’année) s’élève à 11,3 €/m² hors charges (pour 11,1 €/m² en 2018). Il est plus élevé dans la ville de Toulouse (11,8 €/m²) qu’en périphérie (9.9 €/m²). Du fait de biens souvent plus spacieux, les loyers mensuels médians (hors charges) s’élèvent à 580 € en périphérie, contre 533 € à Toulouse.
On observe une légère tension du marché sur les zones centrales de Toulouse, tandis que les loyers restent stables sur les secteurs plus éloignés. Une tension est toujours également présente sur les grands logements (appartements et maisons), en particulier en centre-ville de Toulouse : elle entraîne des loyers à la relocation plus élevés pour les nouveaux locataires que pour les locataires en place.
Comparativement aux agglomérations de taille équivalente, Toulouse présente un niveau de loyers relativement abordable, qui se rapproche davantage d’agglomérations de moindre taille (Nantes, Grenoble, Rennes, Bayonne…)
14 598 logements locatifs sont observés en 2019, soit 9% du parc locatif privé. Des observations variées qui reflètent la diversité de gestion du parc locatif avec 72 professionnels qui ont accepté de participer en 2019, ainsi que l’ADIL 31, Action Logement, et 1 187 particuliers.
La prochaine enquête Loyers se déroulera en janvier et février 2021